Dans les années 1950, une poignée de longs métrages français proposent des représentations de la justice pénale et des tribunaux : au sein d’un cinéma populaire, réputé apolitique, ces séquences ont de quoi surprendre. Le plus souvent, ce sont les accusés eux-mêmes, et non pas leurs avocats, qui occupent la place centrale dans la rhétorique filmique. Dans cette communication, j’analyse deux stratégies rhétoriques opposées qui véhiculent un discours politique autour de la justice, celles de Sacha Guitry et d’André Cayatte.